" d'azur à deux bars adossés d'argent, et au chef de gueules, chargé de trois besants d'or".
Il orne chaque page du site.
Après la mort de Barbey, quelques fervents admirateurs tels Paul Bourget, entourent Louise Read entretenant le souvenir du maître et désirant faire connaître son oeuvre.
Le premier évènement important qui contribue au rayonnement de l'écrivain est, sans aucun doute, l'inauguration en 1909 de son buste sculpté par Rodin et qui nous accueille lorsque nous entrons dans Saint-Sauveur-le-Vicomte. C'est encore là que l'on assistera en 1925 à l'ouverture d'un musée qui lui est consacré et qu'en 1926, au cours d'un imposant rassemblement, aura lieu la translation des restes de l'écrivain. Il quittera le caveau de la famille Read situé au cimetière Montparnasse pour reposer auprès de son frère Léon dans l'humble cimetière, au pied du château saint-sauverais.
En 1935, le baron Jean de Beaulieu, soutenu par M. Pierre Artur, directeur de L'Ouest-Eclair, publie la série des dix Cahiers aurevilliens. Mais avec la guerre cessera toute parution. En 1944 les bombardements endommagent considérablement le musée. Il faudra à M. Pierre Leberruyer bien du courage et de la sagacité pour extraire des décombres lettres autographes, vêtements et souvenirs qui se trouvaient protégés dans des caisses.
En 1954, le maire Auguste Cousin, encouragé par le préfet Henri Larrieu, décide de reconstituer le musée. On y présente tout ce qui a été sauvé ! On acquiert de nouvelles pièces auprès de collectionneurs connus. C'est le logis Robessart, situé à l'intérieur du château, qui devient, le 22 avril 1956, le deuxième musée Barbey.
Parallèlement, le pélerinage aurevillien, présidé par M. Hermann Quéru permet aux admirateurs de Barbey de découvrir, tous les ans, un site évoqué dans l'une des oeuvres de l'auteur.
En 1978 est fondé le Comité aurevillien de la Manche. Mais c'est l'année 1989, date anniversaire de la mort de l'écrivain qui marque un tournant capital dans le culte du souvenir. Un nouveau musée est inauguré dans la maison d'enfance des Barbey. Peu remaniée au cours des ans, elle est classée monument historique grâce à la diligence du maire Jean Tardif , tandis que sous la présidence de M. Jean Le Cannellier, le Comité prend officiellement le nom de Société Jules Barbey d'Aurevilly.
On ne peut oublier qu'à la même époque un important travail universitaire va permettre de mieux connaître l'oeuvre du maître. Citons l'entrée des Oeuvres romanesques complètes, présentées, établies et annotées par le professeur Jacques Petit, dans la prestigieuse collection de La Pléiade (1964).
A la même époque, la publication de ces mêmes oeuvres dans la collection Le Livre de poche lui assure une plus large diffusion que vient amplifier la production cinématographique et télévisuelle.
Sous la présidence de Mme Denise Lotte (1991-2003) et avec le concours de M. Joël Dupont, conservateur du musée, et de M. Pierre Leberruyer, la Société fera de précieuses acquisitions.
En 2008, de nombreuses manifestations seront organisées pour le bicentenaire de la naissance de l'écrivain. On retiendra, par exemple, les importants travaux de rénovation du musée, effectués sous la direction du Conseil général de la Manche.
Au-delà des dates phares que constituent les anniversaires de la naissance et de la mort de l'écrivain, la Société continue de vivre et d'exister. La preuve en est, la création de ce site internet !